Mirabilis


 
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Callum Murray - Don't mess with me kid

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Callum Murray

Callum Murray

Âge : 42 ans
Situation : Marié à Amy Murray
Ancienne Maison : Gryffondor
Profession : Directeur et professeur de la Faculté des Arts de la Magie
Messages : 16

Callum Murray - Don't mess with me kid Empty
Message


MUR-C200983

Identité
Nom: Murray
Prénom: Callum
Âge: 42 ans
Naissance: 20 octobre 1983
Profession/Études: Directeur et professeur de la Faculté des Arts de la Magie
Sang: Sang-mêlé
Statut: Marié à Amy Murray, père.
Baguette: Sorbier - Crin de licorne - 27cm
Particularité: Métamorphomage
Patronus: Carcajou
Ancienne maison: Gryffondor
Diplôme: F.A.U.N.E en Arts de la Magie

Stricte - Protecteur - Excessif - Courageux -Impatient - Passionné - Têtu - Tenace - Pragmatique - Débrouillard

Opinion sur la magie noire:
La magie n'a pas de couleur pas plus qu'elle n'a d'intention qui lui est propre. Seul le sorcier décide de l'usage qu'il en fait. La magie noire est en soit une absurdité et les maléfices ne méritent pas leur nom. Je suis en contact avec la magie dans son entièreté depuis ma plus tendre enfance. Chez les Murray, la magie est un art dont il faut maitriser toutes les facettes et ce sans aucune discrimination. Pour être fort, il faut avoir de la connaissance. J'imagine que certains diraient donc que je pratique la magie noire. Je ne le considère pas ainsi mais ce n'est pas moi qui décide des lois et de leur application. Mais les choses vont changer, le ministère n'a aucunement le droit de censurer la magie.

Appartenance à un groupe:
Je fait parti d'Eòlas en tant qu'enseignant et ce depuis la création du groupe. Je faisais partie du premier groupe de professeurs alors présent dans celui-ci. Nous voulions créer un encadrement sécuritaire et discret afin de pouvoir partager un savoir interdit sans raison valable. Je suis tout à fait d'accord avec les idéaux de ce groupe. Le savoir est une richesse inestimable mais on en fait bien ce que l'on en veut. Est-ce pourtant parce qu'on craint de voir jaillir de nouveaux sorciers maléfiques qu'il faut priver toute les société de ces connaissances?

En réalité:
Avatar: Colin Firth
Donc coucou! Je suis Edwinalou fondatrice et admin de ce forum! Je fais du rp depuis beaucoup trop longtemps (j'ai arrêté de compter). L'univers d'Harry Potter a toujours été fascinant pour moi même si je n'affectionne pas particulièrement ce cher Harry et c'est pourquoi j'ai décidé de créer ce forum.

Revenir en haut Aller en bas

http://mirabilis.jdrforum.com
Callum Murray

Callum Murray

Âge : 42 ans
Situation : Marié à Amy Murray
Ancienne Maison : Gryffondor
Profession : Directeur et professeur de la Faculté des Arts de la Magie
Messages : 16

Callum Murray - Don't mess with me kid Empty
Message


Introduction
Je suis de ceux qui avant même leur naissance ont un destin bien établi qui les attend. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas un de ses sangs purs qui était destiné à épouser sa cousine pour perpétuer cette supposée « pureté ». Je n’en ai que faire de ces sornettes allez les raconter à d’autres. Non, je suis un Murray. Plus encore, je suis le premier enfant de Duncan Murray auror, directeur de la faculté des Arts de la Magie de Mirabilis et l’homme qui œuvra comme chef de notre famille de la mort de son père à la sienne. Mon destin, c’était de suivre ses traces mais vous vous imaginez bien, c’était un peu plus complexe que ça.



Histoire

La famille c’est sacré
J’ai vu le jour à l’infirmerie de l’université. Mon père y travaillait déjà depuis quelques années et s’était établi avec ma mère dans la demeure familiale de Caerau. Je ne vous l’ai pas encore précisé, mais je suis né avec un don très rare, celui de métamorphomage. C’était une fierté pour toute la famille et pour mes parents en particulier. Ma mère se nommait Séli. Je me souviens encore cette façon si particulière que mon père avait de prononcer ce nom. Moi, j’ai à peine eu le temps de l’appeler maman qu’elle était partie. Séli Murray est décédée en donnant naissance à celui qui aurait dû être mon frère mais qui n’eut jamais l’occasion de pousser son premier crie. Mon père le nomma Saol, vie, tout ce qu’il aurait voulu pour ce fils qui malgré les efforts des médicomages ne put que suivre notre mère. Mais mon père était un homme fort, il savait qu’il avait des obligations que même la plus profonde tristesse ne pouvaient écarter. C’est ainsi qu’il m’éleva, pour que je sois un homme fort moi aussi. Je passais le plus clair de mon temps à le suivre où qu’il aille. Je me souviens de ses journées passé dans l’herbe du parc de Mirabilis à regarder tous ces étudiants écouter mon père, je ne pouvais m’empêcher de l’admirer en me disant qu’un jour, je serais comme lui.

C’était plutôt simple en fait, nous n’avions que l’autre dans la vie…jusqu’à ce qu’elle arrive dans le portrait. Au départ, je remarquai que quelque chose clochait, mon père disparaissait parfois pour quelques heures. Il n’avait jamais fait ça avant et je l’avoue, ça m’inquiétait un peu de voir qu’il cachait quelque chose. Du haut de mes six ans j’avais une imagination assez fertile il faut l’avouer. Cependant, je savais que je ne pouvais pas demander à mon père ce qu’il faisait quand il partait comme ça. Je n’avais pas le droit de me mêler dans ce qui aurait pu être des histoires de famille, je ne pouvais pas prendre le risque que ce soit ça. Alors, j’essayai l’approche indirecte. Mon père perdit patience. Je cru que j’allais être puni mais à la place il décida de me montrer ce qu’il faisait. C’est à ce moment que je rencontrai cette horrible femme pour la première fois. Mon père me la présenta comme étant Edwina Warden et m’expliqua qu’ils se connaissaient depuis un moment. Ça ne me plut pas du tout, croyant que mon père essayait de remplacer ma mère. Je fus encore plus contrarié quand j’appris que cette femme avait des enfants. C’est la première fois que je vis Amy et Balthazar. Je les détestai aussitôt et je crois qu’ils me le rendirent bien. En rentrant à la maison après cette première rencontre, mon père me fit des remontrances. Il fallait que je fasse des efforts, que je me montre au moins respectueux comme il me l’avait appris. Disons qu’il n’employa pas vraiment ces mots mais c’était à peu près ce que ça voulait dire. Mon père avait l’habitude d’être direct. D’aucuns l’auraient trouvé brutal mais c’était tout à fait normal chez les Murray, il était même assez délicat selon ces critères.

Il a tout de même fallu que je me fasse à l’idée, ces personnes allaient faire partie de notre vie. Je ne m’entendais pas d’avantage avec eux lorsqu’ils emménagèrent dans notre maison près de Mirabilis. Je devais alors avoir environ neuf ans. Comble du désastre, je devais partager ma chambre avec cet autre gamin car la maison de Caerau n’était pas aussi grande que le domaine familial en Écosse où nous passions l’été. J’étais bien déterminé à détester Balthazar et Amy mais je savais que je devais tout de même rester respectueux pour ne pas déplaire à mon père. N’empêche que Balt a vu mes cheveux virer au rouge vif bien des fois pendant cette année-là. Je l’avoue, je lui faisais bien des mauvaises blagues. Oui Balt, l’épouvantard dans ton placard c’était moi. Ça avait été compliqué en plus il avait fallu que j’aille chercher cette grosse malle au grenier et…peu importe. Les choses ont commencé à changer environ un an après leur arrivé. C’était l’été, je m’en souviens encore très bien. Nous étions dans la cour à la maison en Écosse. Comme d’habitude, nous devions nous entrainer, papa avait toujours été très stricte là-dessus. Nous n’avions pas de baguette mais nous devions faire comme-ci avec de stupides branches. Disons que ce jour-là ça c’est bien mal terminé. En quelques mots, Balt et moi nous avions fini par utiliser ses fausses baguettes pour un usage assez primaire, visant surtout les yeux. Mon père nous a séparés et nous avons été puni tous les deux…ensemble. N’ayant rien à faire pendant des heures, assis l’un face à l’autre dans une pièce désaffectée de la maison et sous la surveillance d’un elfe de maison, il y a bien fallu qu’on finisse par se parler. C’est à partir de là que j’ai arrêté de chercher à les embêter sa sœur et lui.

Mon père insista pour qu’Amy et Balthazar suivent le même entrainement que je suivais depuis que je savais me tenir debout et que des générations de Murray avant moi avaient suivi aussi. Ils eurent un peu de mal à s’adapter au début, s’est assez exigeant pour quelqu’un qui n’en a pas l’habitude, mais ils s’y sont vite fait. Avec tout ça, j’avais l’impression que mon père les considérait comme des membres de notre famille dès lors et même si je m’entendais bien avec eux, c’était difficile à accepter. Il me l’avait répété tant de fois, on devient un Murray, par le mérite et les efforts pas par la naissance et j’avais l’impression qu’ils avaient eu la tâche un peu facile.

Être un sorcier, on l’apprend
Puis, vint le jour où trois lettres arrivèrent à la maison, nous allions tous nous retrouver à Poudlard. Ça me faisait un peu étrange de me dire que j’allais quitter cet environnement qui m’était si familier et surtout rencontrer d’autres enfants de mon âge car à part Balt et Amy, je n’avais jamais vraiment grandit avec d’autres enfants. Comme le voulait la tradition, mon père me remis ma baguette. Oui, chez les Murray nous ne nous rendons pas chez Ollivanders ou chez un autre fabriquant. Selon la légende, depuis la deuxième  génération sorcière de la famille, les baguettes des Murray sont fabriquées dans le même arbre, le sorbier qui pousse dans les catacombes de la famille en Écosse. Mon père m’a fait venir dans son bureau. Il a ouvert le coffre se trouvant derrière lui et en a sorti deux boîtes. Ces deux baguettes avaient été fabriquées à partir du jour de ma naissance et l’une d’elle allait devenir la mienne. La seconde retournerait dans le coffre pour servir un autre Murray si jamais les deux baguettes fabriquées à sa naissance ne lui conviendraient pas. L’une d’elle, celle de gauche, fut la bonne. Mon père rangea la seconde et me regarda un moment. « Tu sais Callum, les gens te diront souvent que la baguette est la meilleure alliée de son sorcier. Ce sont des foutaises absurdes. Ta baguette, c’est une partie de toi qui te complète et t’aide à canaliser les forces que tu possèdes déjà mais qui accentuera aussi tes faiblesses. Un sorcier seul avec sa baguette n’ira jamais très loin. Je sais que tu n’apprécies pas beaucoup la place qu’Amy et Balthazar ont prise dans nos vies mais je crois que tu trouveras en eux des alliés dont tu auras besoin si tu fais un effort pour les accepter. » Bien honnêtement, je n’avais pas du tout envie de l’écouter alors qu’il se levait pour marcher vers la cheminée. « Callum! » Je bredouillai quelques excuses en reportant de nouveau mon regard sur lui. « Tu auras de gros problèmes un jour si tu n’apprends pas à considérer l’aide des autres comme une nécessité. Tu sais que ton oncle est mort à cause de ça. » Papa m’avait souvent raconté l’histoire de son frère aîné. Kenneth Murray était encore auror quand il avait trouvé la mort en voulant faire face seul à des mages noirs sans attendre son coéquipier. Ce dernier avait tout fait pour le sauver mais c’était déjà trop tard. C’est comme ça que mon père à hériter du rôle de chef de la famille, c’est comme ça aussi me dit-il qu’il a lié une grande amitié avec celui qui avait tenté de sauver oncle Kenneth.  Même s’il m’avait raconté cette histoire des milliers de fois, je ne connaissais pas alors le nom de cet ami qui lui semblait si cher.

Enfin, Poudlard, une période assez difficile à oublier. En me retrouvant à Gryffondor avec Balthazar nous avons fini par devenir amis, j’ai cessé de lui en vouloir d’être présent dans ma vie à mesure que je réalisais que nous avions biens des choses en communs au final. Notre première année fut troublée par les événements entourant ce Harry Potter et la coupe des trois sorciers. Les événements s’enchaînèrent au fil des années et la situation devenait de plus en plus dangereuse. Mon père finit même par songer à nous retirer de l’école afin que nous poursuivions notre éducation à l’abri avec un tuteur mais Edwina l’a convaincu de ne pas le faire. Je n’ai d’ailleurs compris que très tardivement la nature de leur relation car j’étais conscient que mon père ne l’aimait pas, du moins pas comme un homme devrait aimer celle avec qui il se présente comme étant en couple. Il vint nous chercher à Poudlard quand cette bataille éclata pour nous évacuer de cet enfer et éviter une mort probable vu notre jeune âge.

Les choses ont heureusement finit par se calmer et nous avons pu terminer nos études même si tout était devenu très différent. Je ne parle pas ici seulement de l’école, mais aussi de mon petit monde. Vous savez, on pense connaître quelqu’un depuis des années mais on finit par se rendre compte qu’on avait tort. Je vivais avec Amy depuis presque six ans, c’est pourtant lors de l’été de notre quatrième année que je semblais réaliser que c’était une fille et pas juste la sœur de Balt. Ça a commencé un peu naïvement, on discutait de plus en plus, se faisant des remarques pour essayer de faire sourire l’autre. Mais mine de rien, cet été c’est conclu par un premier baiser échangé dans l’ombre de la cours du domaine. Je crois que Balthazar ne se doutait de rien à ce moment-là. Nous avions préféré garder le secret pour l’instant. Après tout, je n’avais pas la meilleure des réputations avec les filles et Balt le savait très bien, et il était toujours très protecteur avec sa sœur. Nous lui avons cachés pendant un an, c’était un record pour moi un an avec la même fille! En fait, Amy était probablement la seule fille que j’écoutais vraiment. Elle était très forte mais aussi elle savait exactement quoi dire pour réussir à me faire culpabiliser quand je faisais quelque chose de mal. Balt me l’a par contre bien dit, si je faisais du mal à sa sœur, il allait me tuer et je prenais cette menace très au sérieux.

À la fin de notre septième année, nous sommes rentrés au domaine. Beaucoup de choses ont alors changés. Il a d’abord fallu que je passe le test. Ça se déroulait dans le plus grand secret et je savais que je ne pouvais pas échouer. Tout ce que je peux en dire c’est qu’il se termina par un duel que je dû mener contre mon père. J’eu la chance de ne m’en tirer avec comme blessure la plus grave un simple bras cassé. Mais cette nouvelle étape que je venais de franchir dans ma vie n’était rien en comparaison à ce qu’Amy et Balthazar étaient sur le point d’apprendre. Quand mon père les convoqua dans son bureau je cru que c’était pour leur parler de l’université, décidé ce qu’ils allaient faire. De mon côté ce n’était pas réellement un choix. Mais non, c’est plutôt à ce moment-là qu’ils apprirent l’identité de leur père. C’est là que j’appris qui était ce grand ami de mon père qui avait tout fait pour sauver oncle Kenneth. Je l’avais déjà vu, vaguement quand il était venu à la maison parler à mon père, mais je ne connaissais vraiment Maugrey que de réputation. Je compris alors que ce corps qui avait été placé dans le tombeau près de celui de mon oncle était celui d’Alastor Maugrey, que si Amy et Balt étaient entrés dans ma vie c’était parce que mon père avait promis au leur de les protéger. Ils se remirent lentement de cette révélation, apprendre qui l’on est à 17 ans ne doit pas être évident.

Quand je pensais encore avoir le choix
C’est aussi à partir de là que les choses commencèrent à déraper pour moi. Je m’étais familiarisé avec mon don et je le maitrisais très bien quand nous avons commencés nos études universitaires. Disons que j’en ai profité un peu pour faire quelques mauvais coups. Pendant cette période, j’étais particulièrement en colère contre mon père. J’avais beaucoup de mal à accepter que mon destin soit tout tracé devant moi. J’allais finir mes études, devenir auror puis à sa mort reprendre son poste de directeur de la faculté des Arts de la Magie. Je suis alors tombé dans une chose qui me suivra toute ma vie, un léger penchant pour l’alcool. Ma première année à l’université aurait pu être catastrophique. Elle l’a été pendant un certain temps. J’ai manqué beaucoup de mes cours et j’avais quitté la maison familiale de Caerau pour les résidences universitaires afin de m’éloigner de mon père. Il ne cessait de me convoquer dans son bureau de Mirabilis pour m’adresser des reproches, je ne l’écoutais pas. Je crois qu’il n’est pas le seul que j’ai blessé cette année-là. J’ai dû faire beaucoup de mal dans ma chute à Amy et je ne comprends pas encore aujourd’hui pourquoi elle ne m’a pas alors simplement quitté et que Balt ne m’ait pas tué pour ça d’ailleurs. Vers la moitié de l’année, mon père a fini par en avoir assez. Il m’a convoqué une fois de plus dans son bureau.

« Je vais être obligé de t’exclure du programme Callum, c’est ça que tu veux? Que tu te fasses honte à toi-même passe encore, que tu me fasses honte…que tu fasses honte à notre famille je ne peux le tolérer. Ton nom ne te donne ici aucun privilège, si tu ne travailles pas, tu seras exclu. » Sur le coup, je ne fis pas grand cas de ce qu’il était en train de me dire, ce n’était pas la première fois qu’il me tenait ce genre de discours. « Que ça te plaise ou non Callum c’est ton devoir. Un jour tu seras à ma place derrière ce bureau, c’est la tradition. Si tu échoues le test, si tu te fais renvoyer du programme je n’aurais pas d’autre choix que de te renier. Tu vas te retrouver seul et à la rue sans aucune autre compétence que de compter sur tes dix doigts! Tu crois que ça me fait plaisir? Que j’ai toujours voulu suivre cette voie? J’ai fait mon devoir pour notre famille, pour toi, Balthazar et Amy. Ce n’est pas un choix Callum, c’est ce que tu vas faire. » Cette prétendue tradition avait toujours été un grand sujet de discorde entre nous. Effectivement, depuis aussi loin que je pouvais me souvenir, mon père ne m’avait jamais laissé croire que j’avais le moindre choix. J’étais l’aîné, j’allais prendre sa place un jour et l’aîné de mes enfants ferait de même un jour aussi. Pourtant, malgré tout ce conditionnement, je n’avais pas du tout envie de vivre la même vie que lui. Le petit garçon qui suivait son héro partout sur les platebandes de Mirabilis était bien loin. N’empêche, je suis sorti de son bureau cette fois-là particulièrement en colère. Je luttais avec moi-même, avec ce qu’on me disait depuis toujours. Mais, j’étais tout à fait incapable de concevoir ma vie autrement. J’aurais voulu pouvoir avoir une autre ambition que celle que la famille greffait en moi depuis ma naissance mais j’en étais tout bonnement incapable. Alors, je l’ai passé ce test. Je me suis entrainé comme un fou quelques semaines justes avant, tranchant totalement avec mon habitude de passer mes soirées, et beaucoup de journées, à trainer au pub. Contrairement à ce que beaucoup crurent, je n’eux droit à aucun traitement de faveur. Au contraire, mon père se montra particulièrement exigeant. J’ai par la suite souvent tenté de fuir la vie qui m’attendait. Je n’étais pas l’élève le plus assidu, je n’avais pas les meilleurs résultats mais je m’en tirais toujours car je n’avais pas le choix de le faire. Peu importe combien je pouvais tenter de me rebeller, je finissais toujours par retourner dans cette petite case étouffante.

Les responsabilités
Malgré toutes ces nuits dont je ne me souviens pas, de ce goût de whisky si familier au fond de la gorge, de toutes les fois où j’ai pu faire pleurer Amy…j’étais en voie de termine ma troisième année. Les chose commencèrent alors à débouler et me forcèrent à ne plus agir comme un gamin irresponsable. Le premier événement qui me ramena sur terre assez durement fut une annonce de ma chère Amy. Je me souviens encore de son expression si posée, son air si calme quand elle m’annonça qu’elle était enceinte. Sur le coup, je n’ai rien dit. J’ai tourné les talons et j’ai été vider quelques bouteilles. Le lendemain matin, en m’envoyant de l’eau au visage dans la salle de bain pour tenter de retrouver mes esprits avant le premier cours de la journée, je me suis arrêté un moment à regarder le pauvre bougre qui me fixait dans le miroir. C’est bien être métamorphomage. C’était surtout très divertissant pour moi à l’époque. Mais, ça crée pourtant un étrange phénomène parfois alors que l’on oublie qui on est vraiment. Ce matin-là en me voyant dans le miroir, j’ai compris que malgré toutes mes débauches, tous mes efforts pour oublier qui j’étais, je lui ressemblais. En fait, je ressemblais à tous ces portraits des anciens directeurs que j’avais pu voir dans les bâtiments de la faculté des Arts de la magie. J’étais un Murray que ça me plaise ou non. Mais pas que ça. J’étais aussi dans un état lamentable. Une loque…qui allait être père. Pourtant, j’étais un Murray, je pouvais être bien plus que cette chose qui me fixait. Je pouvais pour une fois m’occuper d’Amy, contrairement à toutes les autres fois où elle s’était occupée de moi sans se plaindre.

L’annonce de cette grossesse imprévue a bouleversé nos vies à tous les deux. À cause de son état de santé et du bébé ensuite, Amy n’a pu terminer entièrement ses études. De mon côté, je me suis mis à travailler beaucoup plus sérieusement. C’était sans doute une des premières fois que je lui prouvais que je l’aimais assez pour changer car c’était pour elle que je faisais ça avant tout. J’ai finalement obtenu mon F.A.U.N.E. C’est à la remise des diplômes que j’ai demandé à Amy de m’épouser. Nous étions déjà une famille qui allait encore s’agrandir et je voulais bien faire les choses. Je suis ensuite devenu auror. J’ai travaillé un moment avec Balth. Jusqu’à ce que le destin commence à s’acharner sur nous. La mère d’Amy et Balthazar fut la première à mourir. Elle s’éteignit paisiblement dans son sommeil mais le choc fut tout de même brutal pour eux. Pour moi aussi je l’avoue car après tout j’avais connu cette femme bien plus que ma propre mère mais je cette fois je fus le support pour leur permettre de faire leur deuil. À peine la poussière fut tombée, une autre dure nouvelle me frappa cette fois de plein fouet. Je savais que mon père était souffrant depuis un moment mais quand il m’appela à son chevet je compris que c’était grave. Mais, le pire encore fut ce moment où il se tourna vers moi pour me dire simplement que c’était mon choix. Duncan Murray s’éteignit le lendemain. Il poussa son dernier soupir alors que j’étais à ses côtés. C’est alors que je compris le sens de ces paroles. Sa mort me bouleversa, ses paroles aggravèrent encore mon cas. Je passais les quelques journées suivantes enfermées dans son bureau qui était aussi soudainement devenu le mien. J’avais besoin de digérer l’idée qu’il était partie pour de bon mais pire encore qu’il me laissait le choix. Toute ma vie il m’avait dit que c’était mon devoir, que ce n’était pas un choix. Que j’étais un Murray et que j’allais suivre ses traces. Et voilà que sur son lit de mort il me faisait réaliser qu’en fait, j’avais réellement le choix. Il n’en tenait qu’à moi de poursuivre cette tradition ou de la rompre. C’est pendant ces quelques jours que je compris enfin. Être directeur de la faculté, enseigner, être le chef de cette famille, au fond ce n’était pas mon devoir. C’était ce que j’avais toujours voulu faire. C’était en moi depuis toujours.

Les années me parurent ensuite s’écouler à un rythme fou. Les enfants grandissaient, la routine s’installait et le Ministère exagérait. L’interdiction d’enseigner la magie noire frappa le programme de la faculté de plein fouet. J’étais dans une rage sans nom en apprenant cette absurdité. J’ai protesté haut et fort jusqu’au ministère pour tenter de leur faire entendre raison mais sans succès. Je dû contenter de regarder ces imbéciles détruire des œuvres inestimables de la collection de la bibliothèque. Je n’étais pas le seul à trouver absurde cette nouvelle législation. Nous étions plusieurs professeurs à considérer que les élèves avaient le droit d’avoir accès à ce savoir. C’est ainsi qu’est né Eòlas. Un groupe clandestin sans prétention qui ne veut que répandre le savoir. Nous tenons ces réunions depuis une dizaine d’années maintenant. C’est toujours de plus en plus risqué mais nous continuons pourtant car nous croyons en ces idéaux. Un jour le Ministère changera d’avis. Je l’espère.

Revenir en haut Aller en bas

http://mirabilis.jdrforum.com
 
Callum Murray - Don't mess with me kid
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
+
 Sujets similaires
-
» Callum Murray - Une vie sans amis c'est comme un thé sans whisky
» Murray

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mirabilis :: Personnages :: Dossiers du Ministère :: Fiches Acceptées-
Sauter vers: